L’un des meilleurs groupes de l’année vient enfin d’officialiser son comeback prévu pour le 16 janvier 2026, avec un 7e mini-album intitulé THE SIN : VANISH. Une annonce nette, une date précise (minuit ET), et une promesse, celle d’un nouveau chapitre dans l’univers dark fantasy qui fait partie intégrante de leur identité depuis leurs débuts.
Présenté comme le lancement d’une nouvelle série, “THE SIN”, ce projet s’articule autour du motif du péché, un thème qui, chez ENHYPEN, n’est jamais là pour rien. Le récit s’inscrirait dans la continuité de DESIRE : UNLEASH, en explorant un tabou absolu condamné par la société vampirique : des amants contraints à l’exil pour protéger leur lien, là où désir, sacrifice et choix interdits se heurtent sans discontinuer.
Un nouveau cycle narratif… mais encore beaucoup d’ombre
Sur le papier, l’intention est claire : ouvrir un arc inédit. Dans les faits, pourtant, les informations restent volontairement minimales, et c’est précisément ce qui intrigue. À ce stade, il est difficile de deviner la direction musicale de l’album, et encore plus sa direction conceptuelle, si l’on s’en tient uniquement au premier jet du design dévoilé. Tout semble fait pour maintenir le flou : un titre qui suggère l’effacement, la disparition, la fuite… mais aucune indication concrète sur l’esthétique, les textures sonores, ou même l’angle exact de ce “péché”.
Cela ne peut que résonner avec l’entrée, en parallèle, d’&TEAM, nos bien-aimés cousins loup garous, dans un autre cycle narratif également, ayant tout juste quitté The Grey City pour entrer dans l’univers du nouveau volume à venir de la webtoon. Plus précisément, The Witch of Yerasah, sur lequel se base pourtant d’ores et déjà “Back to Life”, leur dernier opus.
Mystère, donc. ENHYPEN sait en tout cas manier l’attente comme un langage en laissant des zones vides, des indices trop propres, une narration à demi-mot mais rien de plus. Pour un groupe dont l’ADN repose sur la construction d’un univers, ce silence partiel ressemble moins à un manque qu’à une véritable stratégie.
Une année charnière, et une montée en puissance mondiale
Ce comeback arrive six mois après leur précédent projet, une pépite en la matière, dans la foulée d’une année où leur présence internationale s’est nettement intensifiée : apparition remarquée à Coachella, passage sur la télévision américaine avec Jimmy Kimmel Live!, et clôture de leur tournée mondiale ‘WALK THE LINE’ (19 villes, 32 dates), avec des étapes américaines et européennes qui ont confirmé l’ampleur de leur public. Et nous y étions.
ENHYPEN continue aussi d’asseoir son poids sur les classements : en cinq ans, le groupe a placé cinq albums dans le Top 10 du Billboard 200, dont ROMANCE : UNTOLD (No. 2, 2024) et DESIRE : UNLEASH (No. 3, 2025). Un parcours qui explique pourquoi chaque retour devient un événement, même quand, volontairement, on ne nous donne presque rien à tenir.
THE SIN : VANISH : disparition, tabou, exil… et promesse d’un virage
Le titre VANISH ouvre un imaginaire très particulier : celui d’une disparition choisie ou imposée, d’un effacement qui protège autant qu’il condamne. Si l’album explore réellement un tabou au sein d’une société vampirique, on peut s’attendre à un récit plus sombre, plus moral, peut-être plus tragique, mais, encore une fois, rien ne permet aujourd’hui d’en être certain.
C’est là que l’attente devient intéressante : ENHYPEN annonce une porte, mais ne montre pas encore la pièce. Et tant que le concept reste verrouillé, chaque détail, design, wording, timing, prend une valeur d’indice.
Collaboration presse officielle
Blender Bookmagazine 